C’était la 1ere soirée post #cap2019 avec mon homme.
Nous avions deux autres soirées programmées, respectivement en septembre (Paris) et en octobre (Lille), mais elles sont tombées à l’eau : annulée pour la soirée parisienne et impossible de nous rendre à la soirée Lilloise (le fameux droit de retrait de la SNCF).
Pour rester dans une dynamique libertine, j’avais upgradé mon déplacement à Marseille. Mais j’attendais encore davantage de cette soirée à laquelle mon homme et moi nous rendions ensemble.
Le lieu
Ambiance atypique manufacturière sur deux niveaux pour ce loft industriel, que mon homme et moi connaissons. Des grands espaces avec une large pièce principale et une mezzanine, transformée en coin VIP réservé aux couples et femmes seules, desservie par un escalier en colimaçon. Des douches bien sûr et plusieurs sanitaires.
Des lieux aux grands volumes, flexibles (pouvant être agencés différemment en fonction des thèmes) et adaptés pour les soirées coquines, croyez moi, ils ne sont pas légion dans Paris intra-muros.
Le pitch
Soirée pluralité dédiée à 12 femmes en couple, expérimentées, gourmandes et endurantes. Une trentaine d’hommes seuls, enthousiastes, aguerris et partageurs attendus. Ambiance fun, chaude et décontractée recherchée.
L’organisateur, que nous connaissons de longue date, est rompu à l’exercice de la mise en place de soirées libertines et a un réseau fiable. C’est en toute confiance que nous avons accepté l’invitation.
Le timing
Arrivée des couples à 21h30, pour une première coupe de champagne à l’étage du loft, protégé par des paravents et baigné d’une lumière rouge (permettant d’adoucir et embellir les courbes, comme je l’aurais appris à Amsterdam).
Ce moment VIP à l’étage (avec les fameuses mondanités libertines) n’est pas désagréable mais un peu long. Mon homme et moi aimerions que les hostilités se lancent plus rapidement.
C’est en tous cas l’occasion pour moi de jauger mes « concurrentes » (nous l’étions de par le format de la soirée), en particulier celle qui sera la « target » de ces messieurs, celle qui tous voudront croquer pour être fier de l’avoir croqué (il y en a toujours une).
Arrivée des hommes seuls à 22h, avec uniquement accès au bar au rez de chaussée.
Vers 22h30, retentissement d’une cloche pour indiquer à ces messieurs de se déshabiller.
Nous, mesdames, nous approchons naturellement de la rambarde pour les observer depuis l’étage.
L’une d’entre nous, une petite brune, ondule lascivement et remue son fessier sur la musique désormais rythmée, faisant saliver ces messieurs qui attendent.
L’organisateur nous donne le GO pour descendre.
Ce moment où mon cœur bat la chamade parce que je suis sur le point de descendre dans la “fosse” et me jeter dans l’inconnu.
La demoiselle qui avait excité les hommes avec son fessier fort joli vient de descendre. Une nuée d’hommes l’a aussitôt entourée. Vais-je moi aussi être sollicitée quand je descendrai (#ego) ou vais-je devoir aller chercher les queues, avec plus ou moins de succès (#suspens) ?
Mon homme est là, à mes côtés, prêt quand je me sentirai prête. Je prends une inspiration et me dirige vers l’escalier en colimaçon.
Round I – Se jeter dans l’arène
« Tu vas apporter la chaleur des îles » dit l’organisateur en m’accueillant en bas de l’escalier.
Je suis la seule métisse, c’est un atout certain.
Pour être à mon aise et me dévoiler encore davantage, j’enlève de suite mon top rouge, que mon homme va soigneusement ranger à l’étage. Je me déleste aussi de mon string (gain de temps) et l’enroule autour de mon poignet (astuce donnée à mes débuts par une libertine, pour ne pas le perdre). Je conserve néanmoins mon porte jarretelle et mes bas.
Le top que j’ai choisi est sexy, fluide et transparent mais je regrette de ne pas avoir mis une tenue encore plus outrageuse et dénudée, réclamant clairement des mains et langues baladeuses.
2 hommes s’approchent de moi. Je me mets en devoir de les sucer. Après cela, je suis surprise de les voir s’évaporer littéralement.
« Sur ce coup là, ils sont venus vers moi pour que j’entretienne leur érection / en attendant que leur target soit disponible, pas cool » me suis je dis à moi même.
Qu’à cela ne tienne, je tends ma croupe à une queue dans un état d’érection exploitable. Mais je la sens ramollir assez rapidement. L’homme, attentif à sa femme prise en levrette à ses côtés et en attente d’autres queues, a du mal à rester concentré.
Mon homme aussi a du mal à se positionner. Les femmes sont pourtant bien là, gourmandes et décidées. Mais de son propre aveu après la soirée, tous les hommes en couple semblent dans une sorte de flottement et d’interrogation.
1er round décevant.
Round II – Se trouver une petite place
Quand ce jeune homme vient, tout sourire, vers moi, je sens que la soirée va réellement commencer.
Ne pas laisser trop de temps mort.
Mon homme m’invite à m’installer avec le jeune homme sur un matelas disponible, sous la mezzanine. Ma bouche trouve naturellement le chemin de sa queue. Quand une seconde queue se présente (celle de l’organisateur), je me tourne vers elle.
« Désolé » dit l’organisateur au jeune homme. « Les hommes aiment quand je le suce, mais ils ne veulent plus que ça après » dis-je en tendant ma croupe au jeune homme et en lui signifiant clairement de me prendre en levrette.
Trois autres hommes s’approchent tour à tour, pour profiter de ma croupe. Le 1er, un métisse que nous avons déjà croisé au cours d’une autre soirée. Le 2nd, un jeune homme portant des lunettes, qui semble satisfait de pouvoir coquiner avec moi.
Force est de constater que quand un homme coquine avec une femme qu’il désire particulièrement (et pas une femme avec qui il a l’opportunité de coquiner), la qualité de la prestation est toute autre.
Le 3ieme homme qui m’approche à ce moment là, me fait le don de son sperme, sous forme d’éjaculation dans la bouche et sur les seins, sous les yeux de mon homme.
2ieme round plus satisfaisant.
Round III – Rentrer dans le vif du sujet
Après ce 2ième round, je missionne un homme d’aller me chercher une coupe de champagne.
Il n’a pas le temps de revenir que je me suis laissée convaincre de tester la table de gynécologie trônant au milieu du rez de chaussée.
Elle me fait de l’œil depuis le début de la soirée, cette table de gynécologie. La hauteur semble parfaite et permettre d’avoir un angle intéressant.
C’est donc de face que 3 hommes m’ont honoré vigoureusement à tour de rôle, alors que j’étais allongée sur le dos, sur cette fameuse table de gynécologie. Mes cris de plaisir ne passent pas inaperçus et attirent d’autres hommes autour.
Je cherche du regard mon homme. Il s’amuse avec la brunette au fessier rebondi. Mon attention revient vite aux assauts des hommes autour de moi.
Ces assauts sont si soutenus que mon bassin a glissé vers l’avant sans que je me rende compte. Le bas de mon dos cogne contre la table de gynécologie au rythme des à-coups.
Ce qui me vaut des douleurs dans le bas de mon dos des jours encore après.
Lorsque je me relève de la table de gynécologie, la raison me dit de m’accorder un moment calme, mais à la vue des queues tendues de deux hommes semblant désœuvrés, je ne peux rester stoïque et leur propose une double vaginale 😬😜.
On peut dire que j’ai été bien secouée dans ce 3ieme round.
Relâche
Après cet épisode sismique, mon homme me propose de remonter à l’étage pour faire une vraie pause cette fois-ci.
A l’étage, moment d’échange avec une jeune femme portant une laisse autour du cou. Elle n’est pas dedans.
« Il n’y a personne qui m’inspire » me dit-elle. Je lui demande quel type d’hommes elle recherche. « Je ne sais pas, c’est une question de feeling. Mais si je m’étais laissée faire, ce sont 15 mecs qui me seraient passés dessus » dit-elle avec une moue boudeuse.
C’est pas le délire de la soirée, me suis-je demandée intérieurement. Ce format de soirée se prête en effet plus à profiter des assauts de plusieurs hommes qu’à choisir une sélection de partenaires.
Mais je me suis interdite de partager ces pensées, qui auraient pu être interprétées comme un jugement. Chacun et chacune étant libre d’agir comme bon lui semble. Il n’y a jamais d’obligation.
Round IV – Saisir les opportunités
Nous ne tardons pas à redescendre dans l’arène, mon homme et moi. Au pied de l’escalier en colimaçon, un canapé. Sur ce canapé, un jeune homme assis, seul, avec une belle queue en érection.
Ça serait dommage de ne pas en profiter et de laisser ce jeune homme seul et triste.
Je suis donc venue m’empaler sur lui (après avoir demandé la permission bien sûr). Il m’a prise prendre en levrette dans la foulée. Un autre homme lui emboîte ensuite le pas, si je puis dire.
A l’issue de ce round, un de mes bas s’est décroché de mon porte jarretelle et l’autre est filé #ohlala
Round V – Accueillir l’explosion finale
Pour la dernière reprise, une femme m’invite à venir vers elle. Elle est à genoux sur un matelas posé au sol, prise par mon homme en levrette. Je m’installe sur le dos face à elle, pour offrir ma chatte à sa langue.
J’adore quand mon homme et moi pouvons partager ce type de moment coquin. Le contact visuel entre nous est très important pour moi. Je le vois donner de l’énergie et pendre du plaisir, il me voit en prendre. Ça nous excite mutuellement.
Quand son homme s’approche, elle l’invite à prendre la relève (et quelle relève). Son homme est un sourcier, capable de trouver en quelques secondes avec ses doigts le fameux point G. Et une fois qu’il l’a atteint, il ne lâche plus sa prise, combinant l’action de ses doigts avec celle de sa langue.
Il m’a fait jouir (et gicler) à plusieurs reprises. Une sensation toujours aussi étrange, différente de celle que je ressens quand je stimule mon clitoris, un plaisir tellement intense qu’il s’approche de la douleur.
Les orgasmes m’arrachent des cris et gémissements. Mon corps se crispe, recule, je repousse la tête de l’homme, cherche à m’extraire de l’étreinte à chaque orgasme, mais le coquin reste agrippé et poursuit sans perdre le contrôle.
Après ces explosions de plaisir, le drap est trempé comme jamais j’avais pu imaginer tremper un drap. Et je suis épuisée.
En conclusion, je dirais que la mise en scène imaginée par l’organisateur était maligne et ce format de soirée permet d’être certaine d’avoir du répondant parmi un volume d’hommes plus conséquent.
Revers de la médaille : étant plusieurs femmes avec les mêmes attentes, il faut être démonstrative, rapide (à se lancer et à interagir sexuellement) et ne pas laisser trop de place au hasard (au risque de regarder passer le train).
Je retiendrai néanmoins cette phrase prononcée par un des hommes avec lequel j’ai coquiné : « toi, on a envie de te déguster, te savourer ».
Bravo pour ce récit d’un moment unique ! Dont je n’ai jamais vécu la moindre seconde mais…
Continuez à vivre comme cela et à partager!