Sois discrète, marie-toi, fais de beaux enfants et mène une vie sobre, sans esclandre, ni grandiloquence. C’est ce qu’on m’a appris.
J’aurais dû avoir une vie calme et sans histoire. Une vie pieuse, rangée, sans excès aucun. Entre prières à la salle du royaume et prédication en porte à porte.
J’en suis loin, très loin.
Je n’ai pas choisi ce chemin de vie.
Il y a ce feu qui brûle au fond de moi. Cette envie insatiable de pousser les murs, d’aller à la rencontre de l’autre, d’explorer l’ailleurs. Cette envie de vivre dans l’intensité, d’épouser un champ des possibles infini et tellement excitant.
Je suis de celles qui pensent qu’il vaut mieux avoir des remords que des regrets.
Je suis de celles qui pourraient brûler la vie par les deux bouts, sans regret aucun.
Et en même temps, j’avoue, j’aspire à une vie calme, douce, faite de choses simples.
Je peux danser, lascivement, le regard brûlant et la robe trop courte, et finir la nuit dans une débauche de plaisirs débridés et indécents, avec un ou plusieurs partenaires de jeu.
Tout comme je peux passer une soirée Netflix, pyjama pilou-pilou, sans maquillage et sans mise en scène. Juste rire de bon cœur et me coucher pas trop tard, parce demain on bosse quand même.
Deux salles, deux ambiances.
Que j’aime tout autant.
Raisonnable je suis.
Mais libre je veux rester.
Amen.
J’adore vos écrits et votre philosophie de la vie à laquelle j’adhère totalement même si les carcans de la vie font qu’il n’est pas toujours facile de vivre ainsi.