Lui, le brut (c’est ainsi que nous avons convenu que je l’appellerai désormais), nous l’avons rencontré au Cap, en 2015.
Il fait partie de la poignée d’hommes seuls avec qui nous gardons le contact et que je croise de temps en temps, de façon improvisée ou pas, au gré de nos emplois de temps et de nos envies respectives. Cela donne des duos enflammés et du plaisir cérébral pour mon homme.
Le brut a suivi de loin mes dernières aventures au Cap, demandant régulièrement pendant mon séjour, un aperçu de ce que je vivais. Et il voulait un débriefing à mon retour.
Moi : Tu veux un débriefing écrit ou en direct ? (J’ai encore une part de naïveté parfois)
Lui : A toi de voir
Moi : Débriefing en direct alors. Et comme tu es du matin, samedi au saut du lit, ok ? (Je ne reste pas naïve très longtemps)
Lui : ok
Et me voilà un samedi matin (alors qu’habituellement je suis en mode coma en pyjama dans le canapé), dans le métro (ce qui me faisait traverser quasiment tout Paris). Force et honneur, je n’ai qu’une parole.
J’avais enfilé de la lingerie blanche (pour faire ressortir mon bronzage 😈) et m’étais légèrement maquillée avec un trait d’eye-liner et du mascara (flemme et puis le bronzage donne bonne mine). Vu l’excitation que je sentais chez lui au travers de nos messages, il n’y avait pas besoin de plus.
J’avais l’adresse, le code d’entrée, l’étage. Mais une clef étant nécessaire pour accéder à l’ascenseur, il devait venir me chercher pour prendre l’ascenseur. Ça m’allait bien.
Une amie lui avait prêté son logis, en attendant qu’il s’installe dans son nouvel appart, actuellement en travaux.
Lui : T’en es où ?
Moi : Je suis presque arrivée au métro.
Lui : Je dois partir à 10h30 pour les travaux de mon appart, on aura que le temps de boire un café et discuter.
Moi : T’as 30 min pour me défoncer et on prendra un café après.
Non mais oh, j’étais quand même pas sortie de chez moi un samedi matin pour prendre seulement un café 😳. J’étais bien décidée à prendre un (bon) coup de queue 😄.
Quand je le retrouve devant l’immeuble, il est toujours aussi excitant, avec sa carrure contrastant avec sa tête de gentil. Je l’imaginais déjà déclencher le mode « brut », sauvage et bestial, qui est le sien.
Dans l’ascenseur.
Lui : Tu n’es pas rassasiée après le Cap ?
Moi : Au contraire.
Je me colle à lui, surtout au niveau de l’entrejambe
Lui : Ah oui t’es comme ça ?!
Il m’embrasse (avec la langue et en se frottant à moi en plus).
Dans son entrée.
Il referme la porte et enlève ses baskets.
Quand il relève la tête vers moi, je suis déjà en lingerie.
Lui : Ah oui, ok d’accord.
Moi : On avait dit lingerie blanche, c’est ça ?
Lui : Cette peau bronzée…
Il m’embrasse à nouveau, en me plaquant contre le mur. Je sens que ça va être un moment très très hot.
Lui : Attends, je mets mon réveil, faut pas que je traîne trop. J’ai rdv avec mon entrepreneur pour les travaux (…) Viens dans la chambre.
J’entends une notification de message sur mon tel. C’est mon homme qui veut savoir si je suis bien arrivée. Je lui envoie toujours un message dans ce sens mais là, j’ai pas le temps.
Comme à son habitude, le brut me prend, me tire vers lui, me retourne, alterne les moments où il donne de vigoureux coups de rein et ceux où il va plus profondément.
Lui : Si je te fais mal, dis moi. Je suis mal élevé, ça arrive que la fille me dise « attends » et c’est trop tard, clac.
Moi : Ça va, tu peux y aller. Et moi je peux te griffer ?
Lui : Vas y, pas de souci.
Entre deux caresses, je lui griffe les épaules, les bras, le bas du dos en poussant son bassin toujours plus vers moi. A aucun moment il ne débande. De la sueur perle sur son torse, il est vite monté en température. Comme lors de notre première coquinerie, au Cap, dans un Riad, sur un lit en fer forgé. J’adore, ça m’excite encore plus. Le plaisir que je prends va crescendo. Dès qu’il arrête ses aller retours dynamiques, j’en redemande.
Le réveil sonne.
Lui : J’ai encore envie, encore quelques minutes.
Moi : Vas-y, laisse aller ton côté sauvage.
Lui : Je peux pas, c’est pas raisonnable, j’ai pas le temps. Mais je t’aurais bien baisé jusqu’à 12h (pourquoi 12h et pas 13h38 ou 11h41, nous ne le saurons jamais).
Moi : Je t’aurais bien donné mon cul mais il faut un peu de temps pour le préparer. Je suis détendue et j’aurais bien tenté une sodo.
(Je ne donne quasiment pas mon cul, à part quelques rares fois à mon homme)
Même avec cette remarque anodine, il n’a pas changé son programme. C’est comme ça avec lui, court et intense, toujours un peu à l’arrache, avec ce goût de « on en garde un peu sous le pied pour la prochaine fois ». Ça a son charme, ça permet de toujours garder une tension sexuelle (précision pour le Technicien s’il lit cet article : c’est à l’arrache mais quand il dit OK c’est vraiment OK, il est dispo / là / il vient…)
Moi : Tu finis sur ma bouche et mes seins ? Mon homme veut des photos.
Lui : Ça te ferait plaisir ?
Moi : Oui (mordillage de lèvres)
Il a craché ce jour là une quantité de sperme impressionnante, beaucoup plus importante que les fois précédentes.
Réaction de mon homme en recevant les photos : Il s’est bien vidé sur ta tronche, mon amour. Bravo à toi. Trop belle.
Le brut, en me raccompagnant au métro : tu remercieras bien ton homme pour moi.
Moi, avec des yeux de braise puant certainement le sexe (vu le regard du brut en retour) : on se refait ça dès que tu t’installes dans ton nouvel appart.
Bon, je vous rassure, nous avons bien pris le temps de boire un café avant que je reparte.
Il y avait déjà une histoire de café et de croissant au départ.