La Nuit Dèmonia est LA grande soirée fétish annuelle parisienne. Créée en 1993, elle se déroule au Faust, sous le pont Alexandre III à Paris.
Le concept de cette soirée repose sur un univers fetish et festif. Au travers du look des participants tout d’abord. Qui dit fetish dit latex, cuir, wetlook ou vinyle, pour tous les genres (hommes, femmes, trans) et au moins pour le bas (dress code clairement annoncé).
Et grâce aux shows de performers d’expérience, dans un esprit cabaret extravagant : @quentindee (que j’avais découvert dans un show au Kamasutra au Cap), @Marcopunkkk et @santasangrebodyriruals étaient annoncés pour cette 4ième édition de la Nuit Dèmonia.
Défi : Trouver les dernières places à J-1
Mon homme et moi étions libres comme l’air ce soir là, sans enfant (merci les grands parents et les vacances scolaires). La veille de la soirée, à la faveur des publications alléchantes sur la page Instagram (@nuit_demonia_official), l’envie d’y aller me titilla fortement.
Mais encore fallait-il trouver des places ! Dès l’ouverture de la billetterie fin juillet 2021, elles étaient en effet parties comme des petits pains (l’édition des 2020 ayant été annulée à cause du Covid).
En dernier recours, le jour J, j’interrogeais un couple d’amis ayant réussi à se procurer le précieux sésame (merci twitter). Il se trouva que leur programme du dimanche avait changé entre temps et qu’ils ne pouvaient plus se rendre à la soirée. Ils me proposèrent donc de racheter leurs places. Nous avions fait leur connaissance au Cap, en 2019. Ce fut l’occasion de les revoir et de partager un verre, en before. Que j’aime quand les planètes sont si bien alignées !
A la nuit Dèmonia, on vient comme on est
Si je devais résumer l’esprit de la nuit Dèmonia, je dirais : exprimez votre originalité et osez.
Force était de constater que tous les participants avaient plus que joué le jeu niveau tenue. Se croisaient dans les différents espaces du Faust une multitude de looks extraordinaires, de créatures déjantées en latex vinyle, cuir et autres matières, toutes diaboliquement sexy avec une touche terrifiante en plus (scary party / Halloween).
J’avais, pour ma part, opté pour une robe en wetlook, finalement sobre, au regard de la créativité et de l’originalité de certaines tenues.
Un lieu spacieux avec du caractère
La Nuit Dèmonia occupait les 3 espaces du Faust :
- Le tunnel, dancefloor avec un incroyable plafond de LED.
- Les voûtes, espace avec pierres apparentes dédié le temps de la Nuit Dèmonia aux jeux BDSM, avec des cages, croix de Saint André positionnés devant des banquettes de velours rouge.
- La terrasse d’hiver, espace semi-ouvert pour les fumeurs (et là je me dis, c’est pour ça qu’il faisait froid)
Détail important : une pièce, à proximité immédiate du vestiaire, était accessible pour se changer



Photos du site nuitdemonia.com
Une nuit pleine de possibilités
J’ai adoré onduler mon corps sur le dancefloor (cela faisait une éternité), observer les jeux indécents (coups de fouet, fist anal, léchage de chaussures, morsures, fessées) qui se déroulaient au centre de toute l’attention (mon côté voyeuse) et croiser des twittos/as (ah ah).
Nous devions ne pas partir trop tard, mon homme et moi, pour prendre un train le lendemain et nous n’avons malheureusement pu assister qu’à un seul show, celui de @quentindee. Malgré cela, j’ai senti tout le potentiel de cette soirée pour celui/celle qui veut faire aussi partie du show. Et c’est bien dans cette optique que j’aimerai revenir l’année prochaine.