Pour que je vous parle de sodomie, il faut remonter aux prémices de ma vie sexuelle. J’avais 19 ans, j’étais vierge et presque complètement novice en matière de relation homme/femme.
Celui qui m’a fait découvrir la sodomie était un homme dans le genre ténébreux / mystérieux, sûr de lui, de presque 15 ans mon aîné. De lui je pourrais dire avec le recul, qu’il était un pervers narcissique en puissance (même si notre relation fut brève et plutôt superficielle). C’était justement son côté obscur qui m’attirait.
Pour cet homme qui avait donc une sorte d’emprise sur moi, nos relations sexuelles étaient clairement des jeux de domination à son avantage. Elles avaient ceci de particulier de n’être basées que sur la sodomie, pratique qu’il appréciait énormément. Sa victoire ultime étant de me prendre en photo, mains liées, cul à l’air et parfois anus possédé par un objet incongru.
Il enrichissait ainsi une petite collection personnelle de photos. Il ne tenait pas à moi, j’étais son jouet, comme d’autres filles qu’il voyait en parallèle. Je le savais, j’étais consciente, consentante et excitée par cette situation.
Le jeu commençait toujours de la même façon. Il venait me chercher au terminus de la station de métro, m’emmenait dans sa garçonnière, m’incitait à boire un ou deux verres (jusqu’à ce que je sois légèrement émoustillée et détendue) et se mettait en devoir de m’entreprendre.
Au fur et à mesure de nos rdv, je prenais plaisir à lui opposer physiquement de la résistance, luttant avec mes bras. Il finissait par me contraindre, possédait mon anus et prenait ensuite sa photo souvenir, avec ou sans accessoire. Mon plaisir était uniquement cérébral.
Je ne voulais pas plus. Je réservais ma virginité (de ma chatte) pour un homme auquel je tenais vraiment et qui, selon moi, le mériterait.
Après cette relation, j’ai mis entre parenthèse la sodomie, pour explorer d’autres pratiques sexuelles. Et je n’y suis revenue que plus de 10 ans après, avec celui qui est maintenant à la fois mon homme, mon mari, le père de ma fille et mon alter-ego sexuel David.
Aujourd’hui (pour appeler une chatte, une chatte) ça glisse beaucoup moins bien et beaucoup moins spontanément qu’au début. Une préparation, plus ou moins longue est nécessaire et indispensable. Et je suis tendue rien qu’à l’idée de la pénétration anale.
Je crois qu’inconsciemment, ne voulant plus être ‘soumise’, mon anus fait de la résistance. Et au fond de moi, je pense que ce n’est pas un orifice fait pour cela.
J’en ai vu, pourtant, des femmes prendre plus de plaisir anal que vaginal, d’autres convulser de plaisir et de jouissance après s’être fait prendre vigoureusement le petit trou.
Je passe clairement à côté de quelque chose. Reste à ressentir quoi précisément.
J’aime beaucoup ce petit témoignage souvenir. bon plus de détails encore en “profondeur” auraient été parfait 😉