Un avant goût de Cap

Le libertinage c’est aimer au pluriel tout en restant singulier.

Denis Grattepain – Tranches de vie libertine

Mon récent week-end à Lyon et Valence avec mon homme, partagé avec notre amie libertine @gourmandecachou (pseudo wyylde), avait un avant goût de Cap. Je vous raconte.

Revenir en terres lyonnaises

Cela faisait plusieurs années maintenant que je n’étais pas retournée à Lyon. Cette ville a une place particulière dans mon cheminement libertin. À la faveur de déplacements professionnels, j’y ai rencontré de nombreux coquins, alliant l’utile à l’agréable et profitant d’un libertinage butinage. La rencontre la plus marquante que j’ai pu faire à Lyon est celle du technicien (Petit clin d’œil : Comme nous avions « annoncé » nos dates de présence à Lyon sur wyylde, celui-ci est repassé sur notre fiche, mais il n’y eut pas de suite).

Le week-end commença par de bons restos, une balade dans le vieux Lyon et une montée à la basilique de Fourvière. L’occasion de se retrouver en amoureux après une semaine de boulot bien chargée, de profiter d’une belle chambre en plein cœur de Lyon et de se préparer en douceur à la soirée du samedi.

Aller explorer de nouvelles contrées

Pour la soirée de samedi, nous avions décidé de suivre @gourmandecachou qui s’était inscrite à une soirée sur le thème BDSM, organisée à 1h15 de Lyon, au sud de Valence.

Qui disait thème BDSM disait robe noire sexy. J’hésitais entre 3 robes. Après avoir demandé conseils sur Twitter / X, je portais mon choix sur une robe mixant le simili cuir et la transparence au niveau des seins. Robe que j’allais enfiler à mon arrivée sur le lieu de la soirée.

@gourmandecachou, quant à elle, était déjà prête, au volant de sa voiture, sexy baby avec un haut noir fluide et une jupe noire moulante. Fous rires et petit moment de flottement quand arrivés à l’adresse indiquée, nous nous sommes retrouvés face à un terrain vague. Les organisateurs n’ayant pas laissé de numéro, il fallut faire une enquête rapide et efficace pour identifier des personnes connues parmi les convives et réussir à les joindre.

Mission accomplie. Avec quelques explications supplémentaires, nous avons pu trouver l’entrée (discrète) du gîte loué pour l’occasion. La majorité des convives étant déjà sur place, nous nous sommes changés sur le parking (qui ne souffrait d’aucun vis à vis). Nous étions ainsi prêts tous les 3 à attaquer la soirée.

Jouer en toute complicité

Le gîte avait beaucoup de potentiel. Sur une surface d’au moins 200 m2, il disposait de donjons privés, équipés d’un vaste éventail de matériel BDSM : croix de saint André, piloris, glory hole, tables de massage mais aussi nombreux accessoires BDSM (fouets, paddles, god XXL, etc.).

La maîtresse de cérémonie (et maîtresse de son état) lança la soirée avec une séance d’humiliation de plusieurs de ses soumis, attachés l’un après l’autre à un arbre, torse nu et subissant ses coups de fouet, entre autres (spéciale dédicace au soumis dont le pénis et les boules furent malaxés fermement, presque écrasés).

@gourmandecachou n’attendit pas la fin de la séance pour aller commencer à s’encanailler avec un coquin. C’est tout elle, ça. Je fus étonnée de la voir revenir quelques minutes plus tard, un petit sourire coquin aux lèvres. Elle venait me chercher. Je ne me fis pas prier pour venir la rejoindre et jouer à trois.

Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle avait bien préparé le coquin. Experte en fellation (entre autres), elle l’avait sucé longuement et baveusement. Je pus profiter de l’érection qu’elle avait provoqué et c’est assez rapidement que je venais m’asseoir et m’empaler, remplie par une grosse queue bien dure.

Un couple et un homme seul ne tardèrent pas à nous rejoindre. Mon homme participa également aux festivités. Mes mains se perdaient sur les corps à proximité. Des gémissements émanaient de partout. Une mini (mais non moins délicieuse) orgie se déroula sur un canapé, sous le regard de voyeurs excités.

Initier au BDSM

Après ce 1er round, une douche et une pause bien méritée, nous revoilà à déambuler tous les 3 dans les différentes pièces du gîte. Joueuse, je ne pus l’empêcher d’interpeller un jeune homme encore tout habillé, alors que face à lui s’ébattaient nus une bande de joyeux coquins. « Qu’est ce que tu fais encore tout habillé toi ? » lui dis-je, « viens par là ».

Je lui indiquais de positionner sa tête et ses bras dans un pilori, instrument d’humiliation et de torture en bois. J’avais moi même déjà eu l’occasion de tester ce type de matériel et je savais que la position était à la fois inconfortable et excitante. J’aimais bien l’idée de contraindre le coquin, qui avait à disposition, pour reposer ses jambes, un banc sur lequel il pouvait s’agenouiller (ce qui n’avait pas été mon cas).

Sans avoir vraiment anticipé le moment ni m’être coordonnée avec @gourmandecachou, nous nous mîmes à prendre en main le jeune homme : ouvrir sa chemise et retirer ses chaussures, son pantalon et son slip, laissant le champs libre à @gourmandecachou pour le sucer avec entrain.

J’avais repéré des fouets et paddles dans la pièce d’à côté (Curieuse je suis et tous les détails je regarde). J’allais en chercher un de chaque pour les tester sur le coquin. N’étant pas spécialiste et craignant de faire mal, j’y allais avec beaucoup de précautions (et peut-être trop de douceur). La douleur était en tous cas supportable pour le coquin, de ses propres dires. Et sa peau ne marquait pas trop (contrairement aux soumis humiliés en début de soirée).

La poigne de @gourmandecachou, qui avait clairement l’habitude de manier ces accessoires, se révéla plus ferme et fit davantage réagir le coquin, qui se fendit de quelques cris. Y avoir été crescendo n’était pas plus mal. Et pour atténuer sa douleur, je le suçais à mon tour.

Jugeant qu’il avait rempli son contrat, nous l’avons délivré du pilori et l’avons invité à s’installer sur un matelas au sol. Nos interactions prirent alors une nouvelle tournure.

Le coquin était allongé sur le dos, entouré de @gourmandecachou et moi. Elle alla équiper sa main droite d’un gant et apporta du lubrifiant. D’un geste assuré et précis, elle pénétra doucement l’anus du coquin, pendant que je caressais son torse et son sexe. Je me concentrais pour percevoir ses réactions qui ne me laissaient pas indifférente : soupirs, corps qui se cambre, frissons. Cette configuration était une première pour moi… et pour lui ! Il nous avoua en effet qu’il n’avait été doigté de la sorte. J’étais flattée qu’il nous fasse aussi spontanément confiance pour se laisser aller et expérimenter cette pratique. Mon intuition me souffla de laisser @gourmandecachou poursuivre les coquineries avec le jeune homme.

Rester sur ma faim et garder l’appétit

Après cette séance d’initiation improvisée et une éjaculation certainement jouissive (je ne sais d’ailleurs pas si @gourmandecachou l’avala ou non, je suppose que oui), il n’y avait plus suffisamment de tension sexuelle inspirante autour de nous. Une partie des convives était partie et les convives restants étaient à l’extérieur du gite, en mode discussions autour d’un verre.

Il faut dire que le casting était assez hétéroclite, avec notamment de nombreux couples très novices, qui n’osaient pas s’aventurer dans les coins câlins et pas assez d’hommes seuls à mon goût. Peu de coquin(e)s, proportionnellement à l’ensemble des convives, avaient joué et les espaces sonnaient un peu le creux. Nous n’avons donc pas tardé à lever le camp, à regret car j’aurais adoré jouer en gang bang avec @gourmandecachou et finir sur une douche de sperme / un bukkake.

Sur le chemin de retour, les discussions allèrent bon train sur nos souvenirs du Cap 2023 et la future édition du Cap (nous y serons du 8 au 17 août mon homme et moi). Et @gourmandecachou lança la (très bonne) idée de faire ensemble un bukkake à la baie des cochons. Une perspective coulante qui venait s’ajouter au programme que mon homme étoffait déjà soigneusement au fil des semaines. En fait cette soirée à Valence, c’était un (petit) échauffement et une rampe de lancement avant le Cap.

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