Je voyage beaucoup ; Je déteste avoir ma vie perturbée par la routine.
Caskie Stinnett
J’adore l’Italie, ses villes musées à ciel ouvert, sa douceur de vivre, sa gastronomie. L’Italie est une destination de voyage privilégiée pour mon homme et moi : Rome, Naples, Venise, les Pouilles (Lecce, Monopoli, Gallipolli, Alberobello). Il n’y a bien que les Italiens que je n’avais pas testé.
C’est au cours du 1er apéro coquin que j’ai joyeusement animé que mon chemin croisa celui de l’Italien.
Ce soir-là, nous n’avions pas eu le temps de faire connaissance véritablement. Notre première interaction fut sexuelle. En fin d’apéro, je m’étais laissé tenter par sa proposition de cunnilingus, demandée avec son accent italien fort charmant. Et alors que la majorité des convives était partie, je m’étais retrouvée allongée sur une des banquettes du salon privé, sa langue fouillant minutieusement mon intimité pendant de longues minutes.
Prendre son temps
Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’avec l’Italien, on prend notre temps. Entre notre rencontre et notre première partie de jambes en l’air, il s’écoula plusieurs mois. Lui faisant des allers et venues entre l’Italie et la France et moi ayant un emploi du temps dense et speed (et n’ayant pas envie parfois aussi).
Une première rencontre assez spéciale, puisque je sortais de ma journée de boulot peu détendue et agacée par des problèmes de transport en commun. Et entre nous une petite incompréhension. Il me pensait célibataire et sans engagement, pouvant donc potentiellement passer la nuit entière avec lui. Et n’ayant pas un mode de vie libertin, apprendre que j’allais butiner avant de rentrer retrouver homme et enfant (en toute transparence avec mon homme), l’avait un peu décontenancé.
Au-delà du fait que je n’avais peut être pas assez insisté sur le fait d’être mariée avec enfant (en même temps, je portais bien sûr mon alliance lors de l’apéro…), il avait besoin d’explications pour comprendre mon mode de fonctionnement, mes motivations (et savoir comment se positionner dans tout ça).
Ce qui m’avait fait prendre conscience de l’écart (sans jugement aucun) qui peut exister entre les personnes vivant libertinement (comme mon homme et moi) et celles qui sont surtout curieuses sexuellement. Ma normalité n’est pas la leur.
Être libre de rencontrer, pratiquer et explorer, en toute transparence avec son conjoint libertin, entre deux moments de vie, est quelque chose de simple et naturel pour moi. C’est une évidence et il ne me semble pas nécessaire de l’expliquer. Tout comme le sexe, de manière générale, est pour moi simple et naturel. Mais être curieux(se) du sexe et de ses déclinaisons et vivre dans la liberté sexuelle sont deux choses différentes (c’est un peu ce que j’avais déjà perçu dans une précédente discussion avec la petite blonde).
Bref, les choses étant claires sur les attentes que nous pouvions nourrir, nous avons passé un bon moment, au cours duquel je percevais chez l’Italien un potentiel à exploiter.
Les retrouvailles
Plusieurs mois s’écoulèrent avant qu’un second rdv soit fixé, un vendredi, pour que je sois pleinement libérée de mes obligations professionnelles. Et en commençant par un resto, pour pouvoir prendre le temps de nous reconnecter.
Quand j’arrivais chez lui, il n’avait pas tout à fait terminé sa journée de travail. Pendant qu’il m’expliquait ce sur quoi il bossait, mes mains caressaient ses cheveux et sa nuque. Il réclama un baiser et chercha à stimuler mon clitoris au travers de mon collant et mon string.
Laissant son ordinateur de côté, il m’entraîna sur son lit, baissa mon collant et mon string pour accéder à mon intimité. Pendant que sa langue me léchait, il introduisit deux doigts entre mes lèvres mouillées. « Arrête, lui dis-je haletante, on a une réservation au resto, on va être en retard ». Il ne relâcha pas son étreinte, bien au contraire, ses doigts s’introduisant encore plus profondément en moi et un troisième doigt s’introduisant dans mon anus. J’étais tiraillée entre me laisser aller au plaisir qu’il me donnait et le raisonner pour aller au resto.
La tension sexuelle était trop forte, il voulut en profiter maintenant. Il baissa son pantalon et enfila un préservatif pour venir se planter en moi. Délicieuse sensation et nul besoin de lubrifiant. Fortement excité, il se retira peu de temps après, la capote remplie de sperme. « J’attends un 2nd tour, après le resto » lui dis-je en me rhabillant.
Le 2nd tour
La dégustation d’une pizza (tout bonnement excellente) accompagnée de vin rouge, fut l’occasion de discuter à bâtons rompus sur la question de l’attachement dans le libertinage.
De retour chez lui, je cherchais sans tarder à l’embrasser. J’avais aussi très envie de le sucer. Ce que je pus faire après qu’il se soit rincé (attention délicate que j’ai apprécié) et avant de venir le chevaucher et poursuivre notre corps à corps.
L’ambiance était sensuelle. Il avait éteint les lumières et allumé une bougie. En fond sonore, une musique R&B lascive (que j’avais choisie) donnait aussi le ton.
L’Italien démontra une fois de plus qu’il était un bon amant. Attentif et ressentant mon état d’esprit, il sut créer les conditions pour que puisse grandir le désir, que je sois pleinement relâchée et que je puisse me délecter de plaisir.
Pour le final, il connaissait le deal : me faire don de son sperme en visant mon visage (et en évitant autant que possible les yeux et les cheveux). Une fin explosive que j’apprécie particulièrement, tout comme mon homme, friand de mes photos et vidéos d’éjaculations faciales. Objectif atteint !
« Tu pars déjà ! Tu reviendras ? » me dit l’Italien pendant que je commandais un VTC.
« Oui je reviendrai » lui répondis-je avant de l’embrasser en caressant son visage.
Vivement le troisième tour
On dit jamais deux sans trois #clindoeil