Il est temps maintenant que je vous parle de l’Allemand, libertin “vaguement” croisé au Cap cet été.
Il était en vacances avec sa femme et nous a été présenté par un des couples d’amis que nous avons retrouvés au Cap par hasard (les amis de mes amis…).
Ce couple était très sympathique, 35-40 ans, toujours souriants et avenants. Échanger avec eux dans un anglais approximatif n’était pas chose aisée mais ils y mettaient du coeur et beaucoup de patience (pour nous comprendre surtout, je crois).
La 1ère fois que j’ai vu Bernd (oui c’est son prénom), j’ai qualifié son look d’improbable : grande jupe en cuir (sans rien en dessous), débardeur en résille et queue de cheval dans le cou. Un look à mi-chemin entre le SM et le punk, qu’il gardait invariablement au fil des soirées, et qui m’aurait laissé dans la vie verticale plutôt indifférente.
Mais au Cap, on voit les choses sous un autre angle. Questions d’éclairage (soleil), de scénario (vacances) et/ou d’accessoire (pas de culotte). L’atout de Bernd était son air coquin et espiègle, autant dans le regard et que dans le sourire. Il n’était pas difficile de voir tout le désir qu’il pouvait ressentir, mais c’était touchant de spontanéité et de fraîcheur. Bernd ne partait pas en chasse, il cherchait à butiner là où des fleurs s’offraient à lui. (Notez la poésie)
Il était cependant écrit que nos corps ne se rencontreraient pas ce soir là, l’occasion de coquiner ne se présenta pas. Le lendemain après midi, configuration différente à la Mousse Party du Glamour. Nous les retrouvons au grand jour, en tenue d’Eve, dans une ambiance qui se voulait plus festive (et plus ‘m’as tu vu’ aussi). Bernd tente un rapprochement et mon homme n’étant pas en reste, commence à s’occuper de sa femme.
Ah, la mousse du Glamour, on y retrouve ses 17 ans. Oups, je t’étale de la mousse les seins. Pour me faire pardonner, je te mets un doigt. Oh la la, à moi de te tailler une pipe maintenant. (Ceci dit, à 17 ans, j’étais encore loin de ce genre de considération…)
Un des inconvénients des après midi mousse du glamour est le nombre limité de matelas/coins câlins. Ces rares zones ombragées sont très convoitées et souvent réservées en avance (il faut s’attendre le cas échéant à rester debout ou s’asseoir par terre dans un coin en plein soleil). Or pour coquiner, un matelas à l’ombre c’est quand même mieux. Pour pallier l’indisponibilité de coins câlins, mon homme propose donc au couple d’Allemands de venir chez nous.
Mais Bernd ne veut rien entendre. A peine sorti de la douche (fortement recommandée après avoir batifolé dans la mousse), il prend ma main, me signifie de m’appuyer sur une banquette d’extérieur et de me cambrer, pour tendre mes fesses. Avant que j’ai eu le temps de dire ‘ah ?!’, il avait enfilé un préservatif pour m’enfiler dans la foulée. Plus rapide que l’éclair.
Mais malgré l’excitation de la situation, le manque de confort se fit sentir et le côté exhib nous freinait un peu. Nous avons écourté les ébats, avec un goût de ‘je reste sur ma faim’ et échangé nos pseudos netech, pour nous revoir au cours du séjour.
Dieu a entendu nos prières et fait en sorte que Bernd et son sourire coquin soient présents à toutes soirées auxquelles nous étions invités, oui, toutes sans exception.
Ça en est devenu un jeu. Il me fixait avec son air coquin. Je minaudais et lui disais d’arrêter de me regarder comme ça. ‘On finira par coquiner tôt ou tard dans la soirée, lui disais-je en rougissant. Et au moment opportun, un claquement de doigt et hop, c’était parti.
Bernd était devenu mon sex toy Allemand, dont je me servais à discrétion. Un regard, un sourire entendu et son sexe se soulevait, fier et dur, pour une pénétration toujours brève mais intense. Et Bernd ne boudait pas son ️plaisir.
Jusqu’à cette fameuse soirée que je vous ai racontée précédemment, à la fin de laquelle, je suis allée le chercher quand il ne s’y attendait pas.
Lui (accent allemand & sourire espiègle) : tu veux baiser ?
Moi (sans hésiter) : oui
Je pris sa main pour l’entrainer dans la chambre que je venais de quitter.
Et nos derniers mots ce soir là, après une levrette vigoureuse et express furent :
Moi : j’aime baiser avec toi.
Lui (sourire coquin et accent allemand) : Salope.
Grrr, démasquée je suis.
Ah enfin une femme pour qui le terme salope n’est pas forcément une insulte 🙂
Encore un bien joli témoignage, passionnant