A vrai dire, les mots me manquent… Ce séjour au Cap était si intense, avec des moments délicieusement sensuels et furieusement débridés, comme j’aime à dire, que j’en perds mon latin.
Quand mon esprit vagabonde, dans le métro, sur le trajet du boulot, il revient fréquemment sur ces moments. Et à chaque fois une vague d’excitation m’envahit, je sens ma culotte se mouiller et je ne peux m’empêcher de mordiller mes lèvres.
Bon ressaisissons nous… J’ai envie de tenter de partager avec vous un peu de cette bulle de plaisir et de liberté dans laquelle je me suis délectée pendant 10 jours.
Au vu de ma libido retrouvée, pendant l’absence de mon homme, retourner au Cap sonnait comme une évidence et s’annonçait plus que prometteur.
Pourtant notre premier séjour (2012) n’avait pas été spécialement folichon. Nous y étions allés avec notre bite et notre couteau, comme on dit, persuadés de pouvoir nouer sur place des contacts pour des soirées privées et convaincus également que le Cap était une sorte de baisodrome permanent (du sexe débridé partout dans les rues et sur la plage). Mouais.
Tout d’abord, les libertins venant au Cap viennent en groupe et/ou retrouvent des connaissances sur place. Intégrer ces groupes n’était pas chose aisée. Avec le recul, je pense que nous étions trop en demande (de contacts, de soirées) et que cela devait se sentir.
Ensuite, respect oblige pour les naturistes pur jus qui cohabitent pendant l’été avec les libertins, les ébats publics sont interdits, sauf sur cette fameuse plage appelée ´Baie des cochons’ où se déroulent principalement des bukkakes.
Pour ma part, je n’étais pas des plus à l’aise avec l’aspect exhibitionniste du Cap (montrer son corps, pavaner sur des talons de 12, aguicher ouvertement, se montrer salope, se faire asperger devant foule) et je me sentais en ´compétition’. Nous étions encore ´jeunes’ et ´timides’ dans le libertinage à ce moment là.
Heureusement pour nous, les amis de nos amis sont nos amis, et nous avions pu sur la fin du séjour entrer en contact avec des libertins dans le même état d’esprit que nous et participer à quelques belles soirées dans un Riad.
Cette année, les choses étaient très différentes. Conséquence de la grossesse peut être, j’étais beaucoup plus à l’aise dans ma tête et mon corps. Je n’avais rien à prouver et en même temps je n’avais pas honte de me montrer plus aguicheuse et plus coquine aussi.
Pavaner en talons de 12 ? Oui mais juste sur le palier, avant d’entrer dans les soirées privées, pas pour traverser tout le village libertin (confort oblige). Et en sortant, on renfile les chaussures plates aussi (tu ne sais pas quelle torture cela peut être des chaussures à hauts talons, toi homme).
Dire ou faire comprendre clairement à un libertin qu’il est à mon goût et que j’en ferais bien mon 4h ? Oui pourquoi pas ? On est là pour ça, non ?!
D’autre part, en plus d’avoir déjà quelques contacts en amont (savoir que nous pouvions être invités à des soirées privées ne nous plaçaient plus en demande), le hasard a voulu que nous retrouvions sur place deux couples d’amis libertins avec lesquels nous avons apprécié de passer du temps en dehors des moments dédiés aux coquineries. Cet aspect convivial a fortement contribué à la réussite de notre séjour.
Ces vacances au Cap étaient aussi nos premières vacances en amoureux depuis la naissance de bébé (merci les grands parents, même s’ils ne sauront jamais où nous étions réellement). Nos seuls sujets de préoccupation étaient de choisir nos repas et nos tenues pour sortir et savoir au bout de combien de temps se retourner pour bronzer l’autre côté.
Pour finir, j’ai vraiment apprécié de vivre nue ou quasi nue pendant 10 jours. Ne pas engoncer son corps dans des vêtements répondant à des normes sociales contraignantes, le laisser prendre le soleil à satiété, voir tous les autres vacanciers aussi détendus et en dehors de tout jugement ; tout cela procure une sensation de bien être et de liberté incomparable et permet d’aborder les coquineries de façon entièrement décomplexée.
Voilà le cadre est posé. Tous les ingrédients étaient donc réunis pour passer au cours de ce séjour des moments inoubliables. Il ne me reste plus qu’à prendre de le temps de vous les raconter.