Déjeuner sage, plaisir furtif

Accepter un déjeuner en tout bien tout honneur et avoir droit à un dessert jouteux. Parfois la vie réserve des surprises qui n’en sont pas.

Joueuse je suis. Francky m’avait déjà accueilli à une soirée coquine en tant que femme seule, une grande première pour moi. Quand il me proposa, de sa voix grave et virile, un déjeuner en tout bien tout honneur, j’étais assez tentée. Spoil : nous savions pertinemment que la séduction et les conversations coquines seraient de la partie et que cela pouvait potentiellement (et presque assurément) partir en vrille.

Mettre mon homme dans la confidence

Mon homme était toujours en déplacement (long et loin) et ce type de rencontre en tête à tête était complètement nouveau pour moi. Avant d’accepter, il me fallait donc en discuter avec lui, pour être sûre qu’aucune ambiguïté n’était perçue et qu’aucun quiproquo ne pourrait naître. Le but officiel du déjeuner était de faire plus ample connaissance, mais entre deux libertins consentants, la frontière entre faire connaissance et donner du plaisir est mince. Surtout si l’excitation s’invite au moindre échange, sans trop savoir pourquoi.

Et pour pimenter le jeu, mon homme, que je n’aurais pas soupçonné ainsi, me mit au défi d’inviter mon compagnon de jeu dans les toilettes du restaurant pour jouer de mes mains et de ma langue, l’extraire et l’avaler. L’idée de savoir mon homme excité par cette possibilité m’excitait aussi beaucoup. Osé, tout ça !

Un déjeuner presque sage

RDV fut pris un jour de semaine, pour un déjeuner dans un restaurant choisi par Francky. Mon premier constat fut que le cadre ne se prêtait pas à la réalisation de ce fantasme, le restaurant étant petit et les toilettes, mixtes, à la vue de tous.

Après un déjeuner à découvrir un peu plus mon compagnon de jeu, son parcours dans le milieu de libertinage et la place que cela occupait dans sa vie, nos conversations s’orientèrent davantage vers mes fantasmes (sujet qui le passionne). La température est montée d’un cran et mes joues ont certainement rougi. J’aimais ça. Il me semblait que la table voisine (2 hommes) entendait tout ou partie de nos échanges, mais peu importait. Je savourais le jeu, répondais sans détour aux questions coquines, observais l’impact de mes réponses et jaugeais le degré d’excitation de Francky.

Le hasard fait décidemment bien les choses

Lascive et provoquante, je lui fis part du défi lancé par mon homme et de l’impossibilité de le réaliser. Et – oh hasard – Francky me dit qu’il avait justement pris avant de partir de son bureau les clefs de bureaux vides juste à côté du restaurant (au cas où…). Chiche !

Il n’avait pas menti, les locaux se trouvaient à peine 5 mètres plus loin. Après lui avoir demandé – au moins 15 fois – si les locaux étaient bien vides et s’il n’y avait pas de risque d’être surpris (je ne recherche pas du tout l’exhibition), je me laissais aller à l’excitation de la situation.

Le premier contact fut buccal, ses lèvres sur les miennes. Il ne put s’empêcher de remonter ma robe et glisser sa main sous mon collant et dans mon string pour prendre la température. Trempée j’étais. J’entrepris de m’occuper de lui, m’agenouillais à ses pieds, dégrafais son pantalon pour accéder à son sexe déjà dur et le sucer avec gourmandise.

Le défi aurait pu être relevé à ce moment là. Mais j’avais maintenant envie de bien plus qu’une simple pipe et lui demandais d’une voix de chatte en chaleur de me prendre sur le bureau. Trop tentant. Mais ni lui ni moi n’avions réellement prévu le coup. Il dût donc me laisser quelques minutes et ressortir pour aller acheter des préservatifs. Ce qu’il fit en un temps record…

A son retour, il ne tarda pas à enfiler un préservatif. Je lui tendis mes fesses, en prenant appui sur un bureau. Il releva à nouveau ma robe, baissa collants et string et me pénétra. Frémissements puis cris de plaisir provoqués par ses va et vients. Je m’allongeais complètement sur le bureau, pour me cambrer davantage et accentuer l’angle de pénétration. Il me demandait si j’aimais ça, si j’en voulais encore. Oh oui bien sûr. On percevait par moment les ombres de personnes passant devant les vitres opaques des bureaux. Mon cœur battait la chamade d’excitation et le sexe de mon compagnon de jeu glissait tout seul.

Défi relevé et partagé

Quand Francky se retira, je m’agenouillais à nouveau devant lui pour le final. Il était prêt. Mes mains et ma langue caressèrent son sexe duquel j’avais retiré la capote. J’ouvrais la bouche pour accueillir et avaler son sperme. Ne pas laisser de trace…

En sortant des bureaux vides, nos chemins se séparèrent aussi naturellement qu’ils s’étaient croisés. Un moment de plaisir furtif et improvisé que je ne risque pas d’oublier.

3 thoughts on “Déjeuner sage, plaisir furtif

  1. Vos histoires sont tellement excitantes que j’en éjacule seulement à la lecture, chose rarissime. J’espère vous rencontrer un jour pour en discuter. Bye

  2. Au fil du temps, j’apprécie beaucoup la tournure que prend votre relation.
    Serait-ce la “sagesse” des années, l’avènement d’une progéniture ?
    En tout cas, c’est palpitant.
    Félicitations !
    B

  3. Alors ce dépanneur Hanytra!?!? Je passe de temps à autre lire vos aventures croustillantes et instructives, et n’étant pas venu depuis longtemps, je suis déçu de ne pas la trouver… Il me tarde de lire celle ci! Il faudrait d’ailleurs que je vous fasse part des dernières avancées en termes d’expériences virtuelles. Il y a des choses sympathiques à tenter en termes de stimulation sensorielles. A vous lire.

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