“On descend ?” me demanda mon homme en posant sa main sur mon ventre.
Je levais les yeux vers le ciel bleu et lumineux et, derrière mes lunettes de soleil, fixait le soleil haut et vif.
Nous étions déjà descendu une première fois. Mais sous cette chaleur brûlante, j’avais encore besoin et envie de me rafraichir.
Autour de nous, des gens nus, souriants et insouciants, batifolant comme des enfants dans l’eau de la piscine.
Dans nos oreilles une musique lounge / deep house fort à propos.
Nos corps étaient entièrement nus, hâlés et détendus sur des transats.
Un instant de chill idéal, presque paradisiaque.
Je me redressais, avalais la dernière gorgée de mon verre de Spritz et lui répondis : “Ok, c’est parti”.
Aller à la rencontre de son destin
Il nous fallut quelques secondes pour que nos yeux s’habituent à nouveau aux lumières tamisées de l’espace détente.
Les hommes seuls, nus, étaient nombreux.
Je croisais le regard de ceux avec qui j’avais coquiné lors de ma 1ère visite et leur adressais un sourire coquin.
Des couples étaient posés dans le jacuzzi et dans l’espace détente. Leur regard ne laissait aucun doute, ils étaient à l’affût d’une opportunité.
La tension sexuelle était palpable et électrisante.
Mon homme m’invita à m’installer dans le coin câlin, une alcôve d’environ 15 m², au centre duquel trône un grand matelas.
Sa voix ferme et douce à la fois m’excita. Je ne me fis pas prier. Il faut dire que cet alcôve m’inspire toujours beaucoup.
Je m’allongeais sur le dos, la lumière du néon rouge juste au dessus du visage, pour accueillir les queues à décharger, sous l’œil impatient de mon homme.
L’attente ne fut pas longue.
Rapidement des hommes s’approchèrent de mon corps nu et offert, tendant leurs sexes en érection pour des fellations et/ou des pénétrations.
Je savais mon homme attentif (à l’hygiène et au port du préservatif) et protecteur (connaissant mes limites), je pouvais donc me laisser aller et lâcher complètement prise.
J’eu l’impression d’un tourbillon exaltant d’hommes venant successivement me pénétrer et éjaculer sur mon visage.
Je percevais aussi des ombres se pressant à l’entrée de l’alcôve, ne pouvant s’approcher plus près. Des voyeurs et voyeuses avides du spectacle.
Une femme brune d’une quarantaine d’années vint s’asseoir près de moi et caressa mon sein gauche. Je lui souriais en retour, le visage plein de foutre fraichement expulsé.
Une succession de plaisirs, dont mon homme, en sueur au dessus de moi, ne perdait pas une miette.
Un moment qu’il aurait fallu filmer pour en garder un souvenir optimal, net et précis.
Et lorsque je me relevais, repue et heureuse, je me sentis littéralement planer et flotter, dopée aux hormones du plaisir. J’avais atteint le nirvana.
Débriefer le soir venu
“T’aime ça le foutre, hein salope ?!” me susurra mon homme à l’oreille.
Il était excité comme jamais par le souvenir de mon visage recouvert de sperme et me baisait dans le lit conjugal.
“Tu m’excites, regarde comme tu me fais bander”.
Mon corps s’emboitait parfaitement avec le sien.
Ses coups de rein étaient précis, intenses. Sa fougue à lui.
Mon sexe coulait lorsqu’il plantait et immobilisait sa queue au fond de moi.
La sensation d’être possédée par lui, son corps musclé s’emparant du mien, était délicieuse et presque étourdissante.
A deux reprises, il me fit jouir, avec deux sextoys différents. Chaque orgasme, puissant et profond, m’arracha un cri de plaisir.
Ce débriefing aurait pu durer toute la nuit mais d’autres aventures nous attendaient le lendemain.
“Avale ma semence” m’ordonna-il.

S’il y a bien un endroit coup de cœur au Cap, c’est bien le kamasutra.
Une place au bord de cette piscine naturiste se mérite. il faut venir faire la queue avant l’ouverture pour espérer avoir un transat à l’ombre.
C’est, pour moi, l’endroit idéal pour passer un après-midi chill et sexe et alterner bronzette au bord de la piscine extérieure et coquineries torrides au sauna.