Cat’s Eye ou le gang bang au Cap d’Agde

En 2019, au Cap d’Agde, @amante-lilli (pseudo wyylde) et moi faisions un gang bang au garage, sur un coup de tête. Il a fallu attendre l’édition 2022 pour pouvoir remettre le couvert, grâce à l’organisation de main de maître d’un gang bang pour Lilli et ses copines par Maitre Babacar (fiche wyylde bafana-bafana).

Le calme avant la tempête

“Gros gang bang avec 2 ou 3 gourgandines et au moins 10 mecs par nana. De 15h à 17h. L’événement sera filmé -visage caché bien évidemment- et en live sur Wyylde. Les mecs vous êtes les bienvenus tant que vous bandez dur et que vous savez jouer en équipe lors des gang bang. Merci de prendre contact avant de vous y inscrire” tel était le pitch de l’événement créé un mois à l’avance par Maître Babacar et auquel une quarantaine d’hommes se sont inscrits.

Le jour J, avant l’arrivée des coquins, nous avons pris le temps de boire un verre pour faire toutes et tous connaissances et prendre possession des lieux. Nous connaissions mon homme et moi @amante-lilli et son mari @sirban depuis 2017, ainsi que le couple @ashanti59 depuis 2019. Mais ils ne se connaissaient pas entre eux. Ce temps de prise de contact et d’échanges au calme nous permit de constater que l’entente entre nous 6 était très bonne et qu’entre filles nous allions être complices (choses importantes).

Le gang bang, une pratique que j’affectionne particulièrement

Le gang bang (ou pluralité masculine) fait partie des pratiques que j’ai découvert dès mes 1ers pas dans le libertinage, avec Gang Bang à Paris (récit de mon 1er gang bang). Etre sursollicitée par des mâles en rut et entourée par plusieurs queues dressées est un plaisir dont je ne me lasse pas. C’est dans cette configuration que j’aime être en particulier lors des soirées libertines (je trouve moins d’intérêt aux duos lors de celles-ci).

Comme évoqué par Maître Babacar, pour un gang bang réussi, il ne faut pas seulement un nombre important de coquins. Il faut que ceux-ci soient à l’aise dans cette configuration (ce qui est loin d’être la majorité) et soient en capacité de jouer collectif, c’est à dire éviter de monopoliser la libertine et savoir laisser sa place aux autres.

Il faut aussi du rythme et de la tension sexuelle, le but n’étant pas de constituer une file d’attente (même si cela peut être un trip), mais d’entourer et faire en sorte qu’il y ait peu de temps mort, sans interaction sexuelle.

Une petite chatte coquine

Tous les ingrédients étaient donc réunis ce jour là (climatisation comprise) pour passer toutes et tous ensemble un excellent moment de baise collectif. 21 coquins étaient présents, drivés par nos hommes, qui s’assuraient des gestes de propreté et de protection, encourageaient au mouvement et au dynamisme, fournissaient du lubrifiant si nécessaire tout en profitant du spectacle. Un sacré job !

J’avais décidé d’être une petite chatte coquine ce jour là : j’inaugurais mon serre tête oreilles de chat (que j’aurais d’ailleurs du prendre en blanc pour qu’il ressorte davantage dans ma chevelure bouclée noire) et mes ongles longs étaient fraichement manucurés et rouge passion. C’est donc avec application que je lapais et suçais donc les queues tendues qui se présentaient à moi, pendant que d’autres faisaient des va et vient vigoureux. A genoux devant mes partenaires, je jouais également du regard pendant les fellations pour signifier que j’appréciais, les exciter encore davantage et les faire cracher. Deux configurations que j’adore et que mon homme a adoré filmer.

L’excitation du live

J’avoue que, n’étant pas exhib mon homme et moi, nous n’avions jusqu’alors jamais fait de live, fonctionnalité wyylde que de nombreux amis et connaissances libertines utilisent pourtant souvent. Ce fut donc une grande première.

Avant le démarrage du gang bang, Maitre Babacar fit des essais caméra, pour positionner le plus stratégiquement possible son PC portable : offrir une vision grand angle de la pièce, permettant de suivre la scène sans (trop) distinguer les visages. Cela nous permit à nous, drôles de dames, d’éviter de porter un masque ou une cagoule, que nous aurions difficilement supporté dans la durée #chaleur.

A l’occasion d’une pause, je m’approchais de l’écran, curieuse de lire les commentaires des voyeurs et voyeuses qui suivaient nos pérégrinations (le compteur est tout de même monté jusqu’à 1153 voyeurs). Des coquins profitèrent de ma position cambrée et de l’absence de culotte, pour s’engouffrer (toujours protégé d’une capote bien sûr) et me prendre en levrette. Excellente idée car j’adore être prise dans cette position. Après les petits ajustements de posture nécessaires pour que mon cul soit au bon niveau, je pus me faire prendre face à la caméra, gémissant et répondant de vive voix aux commentaires que je lisais en direct. Contre toute attente, cette exhibition se révéla particulièrement excitante.

Un final complice

Pour le grand final, il n’était pas concevable de faire autre chose qu’un bukkake (ou douche de sperme). A genoux, visages côte à côte, Lilli, Ashanti et moi avons reçu avec délectation le foutre de ces messieurs, qui s’étaient employés à nous donner à toutes du plaisir. Un final juteux comme mon homme et moi les aimons.

En conclusion, ce gang bang a été, pour mon grand plaisir, beaucoup plus rythmé que le gang bang au garage de 2019. Et lire le récit détaillé et illustré d’@amante-lilli m’a replongé dans le souvenir de ce gang bang d’anthologie.

Et j’aimerais que ce moment de sexe partagé puisse être organisé à chaque édition du Cap, histoire de prendre des bonnes habitudes ! On pourrait réunir encore plus de coquins…