Une femme libre est exactement le contraire d’une femme légère.
Simone De Beauvoir
Nous attendions ce we et cette soirée multi couples et hommes seuls avec impatience. Au programme : renouer avec le couple Lillois qui organisait la soirée et que nous n’avions pas eu l’occasion de revoir, depuis notre rencontre au Cap en 2019. Et profiter de moments rien qu’à deux, mon homme et moi. Un we de détente et coquineries. Et pourtant les choses ont pris une tournure inattendue.
Se préparer à une soirée pluralité masculine…
Quel plaisir de pouvoir paresser au lit et faire l’amour avec mon homme, tout émoustillé à l’idée de me voir sollicitée de toutes parts par des hommes en rut.
Je n’étais pas en reste puisqu’en plus de m’abandonner lascive et expressive dans notre corps à corps explosif, je profitais de cette journée détente pour écrire le récit de notre soirée rires & jouissances chez le Commandant et faire deux séries photos avec les tenues offertes par gourmandises coquines.
Cela faisait longtemps que je n’avais pas profité d’un gang bang. Et j’espérais bien que le soir venu, une horde de mâles alpha me fasse perdre et prendre mon pied. Connaissant le couple organisateur, qui aimait les échanges sexuels intenses et sélectionnait des libertins joueurs et décidés, cela semblait plutôt bien parti.
… Mais contre toute attente, se confronter au désir féminin…
A peine avais-je passé le seuil de la porte que se posait sur moi le regard pétillant et plein de désirs de plusieurs femmes, dont une grande et jolie brune portant une robe transparente.
Mon intuition fut rapidement confirmée : la majorité des libertines présentes ce soir là étaient bi, en plus d’être actives et décidées, quels que soient le sujet de leurs envies et leur statut (seule ou en couple). Des amazones libres.
Une ouverture aux charmes féminins que je sentais au cours des discussions partagées autour d’une coupe. Ce furent les femmes qui se montrèrent le plus séductrices et entreprenantes.
Ces messieurs, en comparaison, me parurent beaucoup plus en retrait. Discrets derrière leurs femmes, au tempérament plus exubérant et affirmé, pour ceux qui étaient en couple. Ne cherchant pas de point d’accroche pour ceux qui étaient seuls.
La soirée se lança entre couples, sur les encouragements de la maîtresse de maison. Se lancer avec un autre couple n’est pas, je l’avoue, une dynamique habituelle, pour mon homme et moi. Lui est régulièrement « choisi » par des femmes au conjoint candauliste. Quant à moi, le plus souvent mal accueillie par les moitiés des hommes sur lesquels je porte mon regard, je préfère m’orienter vers des hommes seuls.
Et pourtant c’est avec le couple qui nous avait gentiment amené en voiture, et avec lequel nous avions sympathisé, que nous nous sommes lancés. Pour ensuite coquiner avec un autre couple sur le matelas attenant au nôtre.
… Et goûter à de multiples plaisirs…
A partir de ce moment là, se sont enchaînés 3 hommes seuls. J’aurais adoré que ce soit en même temps, cela aurait équilibré entre les bons baiseurs et les moins bons.
Toute la saveur de cette soirée ne reposait pas tant sur les coquins mais sur les libertines, réceptives à mes caresses, baisers et coups de langue et me les rendant avec autant de plaisir que moi.
J’étais à genoux, m’employant à décupler les sens d’une femme prise en levrette, en la laissant mes mains glisser sur son corps. Quand tout à coup mon regard se posa sur elle, debout devant moi, uniquement vêtue de ses escarpins noirs, magnifiquement nue. La 1ere jeune femme qui avait croisé mon regard en arrivant.
A genoux je m’approchais d’elle, les yeux plein de désir, pour son visage, sa bouche, ses seins, la sensualité et l’assurance qu’elle dégageais. Elle vint immédiatement au contact et m’invita à m’allonger sur le dos. Et dans des gestes maîtrisés, sans hésiter une seule seconde, elle me doigta et me fit gicler 3 ou 4 fois. Ce qui me fit pousser des cris de plaisir.
Joueuse, elle relâchait parfois l’étreinte juste au moment où la jouissance allait atteindre son apogée, accompagnée de jets, ou me laissait aller au bout de celle-ci. Et m’ordonnait de la regarder dans les yeux à ces moments là.
Mon homme n’avait pas perdu une miette de cette scène et m’avouera ensuite, lors de notre débriefing, qu’il était admiratif de la technique de la jeune femme.
C’était la 1ere fois qu’une femme me faisait fontaine et que je l’étais autant. De cette étreinte féminine inattendue et fougueuse, je retenais la douceur et la maîtrise du geste, la voix ferme et suave et le regard pénétrant.
… avant de redescendre tranquillement.
Ce moment fort et sensuel se poursuivit sous la douche, où je m’engouffrais avec ma compagne de jeu. Spontanément elle me badigeonna de gel douche et de gel intime. Je n’en espérais pas tant. « C’est encore humide par là, me dit-elle, c’est pas du gel douche »
Pour notre dernière heure de la soirée, mon homme est moi nous posèrent dans le canapé du salon, en mangeant des bonbons, pour attendre sagement le couple qui devait nous ramener et qui poursuivait les coquineries à l’étage.
Sur le matelas devant nous, s’installèrent deux femmes sous le regard de leurs maris. Aux premières loges sans avoir rien demander, nous avons pu admirer l’une d’entre elles, femme fontaine assumée, laisser échapper des jets en jouissant bruyamment. La maîtresse de maison précisa que les draps étaient prévus à cet effet, des draps à cul en l’occurrence.
Le souci du détail pour jouir librement et intensément.