Les moments libertins se sont faits extrêmement rares au cours de l’année écoulée. Dans un contexte sanitaire instable, la prudence était le mot d’ordre. Et avec le temps, l’envie de coquiner s’est estompée. Nous nous étions bien installés dans notre cocon, mon homme, ma fille et moi.
Après m’être réconciliée avec ce corps caramel beurre salé, je voulais vérifier qu’il plaisait toujours quand même. Et après avoir goûté à la pilule rouge, je voulais être celle qui décidait de son retour aux affaires, à mon rythme.
Un rdv improvisé, en tout bien tout honneur (c’était le deal) par discuter de tout et de sexe autour d’un verre, fut l’occasion de retrouver le goût des coquineries.
Je pouvais être rassurée pour commencer. Le jeune homme, vierge de toute expérience libertine, avait plein de questions et le regard pétillant de désir.
Et contre toute attente, nos échanges libres sur le sexe, mes expériences, mes fantasmes, me troublèrent et animèrent à nouveau la force du désir pour des expériences libertines.
Dans le cadre feutré et luxueux du bar où le jeune homme m’avait donné rdv et sous son regard pénétrant, l’envie de jouer et de dominer m’a titillé.
Dans mon esprit ont fusé de nombreux scénarios coquins, dans lesquels j’étais l’initiatrice, aux commandes, pour mettre à l’épreuve et orienter le plaisir.
Je pouvais presque à nouveau sentir sur ma peau un nuage enveloppant de sensualité et de volupté et ressentir l’excitation si particulière provoquée par la luxure.
Mais même l’envie de débauche me titillait à nouveau, le deal était le deal, au grand dam du jeune homme. Et nous nous quittèrent en étant restés sages comme des images. Toute la question étant ce que je pouvais et voulais faire de lui par la suite.
J’aime beaucoup ce que je viens de lire.
Il s’en passe des choses dans cet entretien avec toi même et vous deux (contrairement aux apparences).
Et cette subtilité dans le verbe.. exquise